JADH
JADH 34 – juillet/août 2011
Sommaire
Vie associative
National
- Compte-rendu : l’ADH réunie en séminaire stratégique à Marcoussis : pour un management collectif
- Reportage : Jean-Luc Chassaniol décoré
Régions
International
DOSSIER EDH doctorants La dimension recherche dans la formation des futurs dirigeants hospitaliers
- Philippe Marin Comment développer un double regard dans l’exercice du métier de directeur d’hôpital et participer au changement de vision de celui-ci ?
- Christophe Mazin Un double rapprochement de la recherche en sciences humaines et de la réalité des enjeux hospitaliers d’aujourd’hui
- Jean-Baptiste Perret Le doctorat ou la réalisation d’une ambition personnelle au service de l’hôpital
- Aurélien Vautard Analyse systémique du parcours doctoral : une vision de l’hôpital et une distance sur les problèmes de son établissement -Interview d’Alain Michel
- Cédric Zolezzi Un réel atout dans la formation d’un futur cadre dirigeant
- David Larivière Être doctorant accoutume l’élève directeur à mener de front plusieurs projets
- François-Jérôme Aubert Une exigence forte conforme à ce que l’on attend du DH
- Julien Rossignol Le parcours doctoral, complément naturel de la formation pratique d’un EDH
Vie de l’école
- Recrutez un EDH – Édition limitée : 38 EDH sortent de l’EHESP en avril 2012 !
- Focus – Un nouveau bureau pour EHESP Conseil
Vie hospitalière
Mission Hôpital public
Manager à l’hôpital… et ailleurs… et avant – Interview de Pierre Gilibert
Editorial
Docteur, pourquoi pas ? Une possibilité certes, une nécessité sans doute
Et si les docteurs à l’hôpital n’étaient pas seulement des médecins mais aussi des administratifs ? Au moment où les IDe vont obtenir une licence et où les IADE demandent la reconnaissance de leur diplôme au niveau du master II, n’est-il
pas temps que les directeurs d’hôpital fassent reconnaître leur savoir en management de la santé publique comme une science administrative d’un niveau universitaire supérieur ? Quand un directeur travaille en CHU avec des professeurs des universités à qui on demande d’avoir passé une thèse de science en plus de leur doctorat de médecine, n’acquiert-on pas plus de légitimité en se frottant à la recherche et en obtenant cette validation universitaire ? Pour valoriser le métier de directeur d’hôpital dans sa dimension non seulement opérationnelle mais aussi conceptuelle, et capitaliser notre savoir, quel que soit l’hôpital où l’on exerce ses fonctions, cette validation est utile aussi. Pour « se vendre » hors du milieu hospitalier et pratiquer cette mobilité (qu’on exige des professeurs des universités) et qui permet de s’enrichir personnellement et d’enrichir l’hôpital en revenant fort de son expérience de « l’ailleurs », cette validation est également utile. Pour soi-même enfin, être fier d’avoir à la fois élargi son angle de vue et cherché en profondeur comme les enfants du laboureur de la Fontaine qui ont « retourné le champ deçà, delà, partout » et ont découvert « le trésor caché dedans ». Pour ne pas seulement mettre en pratique les théories des autres mais pouvoir aussi théoriser sa propre pratique, la thèse universitaire est indispensable. La création de l’EHESP a facilité cette possibilité, peu d’élèves directeurs en profitent et presque aucune fille… Dommage, notre métier mérite et nécessite beaucoup de reconnaissance et le doctorat nous aide à l’obtenir. En tant que « vieille directrice d’hôpital » et « vieille docteure en droit », cela me fait plaisir de rendre hommage à ceux qui mènent à bien leur bel ouvrage et à tous ceux qui décideront d’emboîter le pas…
Christine Girier-Diebolt
Directrice de l’hôpital universitaire Robert-Debré, AP-HP